|
A la fin du XIXe siècle, le tourisme en montagne devint très « à la mode » et le Mont-Blanc, en sa qualité de plus haut sommet de l´Europe et, donc, site panoramique non concurrençable, commença à attirer de nombreuses convoitises d´aménageurs. C´est ainsi que, en Juillet 1897, un nommé Saturnin Fabre, appuyé par le scientifique Vallot, projeta un chemin de fer à crémaillère partant du village « les Houches » (à 1235 m.) pour atteindre, par un souterrain de 17 km, les « rochers rouges », à quelques dizaines de mètres du sommet du Mont-Blanc. A ce niveau, des « traîneaux-funiculaires » (sic) devaient prendre le relais pour transporter les touristes jusqu´aux 4810 m du sommet. La concession fut accordée malgré des réticences d´ordre uniquement concurrentiel des guides et autres muletiers. Par contre, aucun technicien n´a semblé s´émouvoir de l´irréalisme du projet. Les travaux ne furent jamais commencés d´autant que le projet plus viable du « tramway du Mont-Blanc » fut déposé en 1902. |
|
|